J’ai testé la sophrologie avec Catherine Lefeuvre

J’ai suivi plusieurs séances individuelles de sophrologie avec Catherine Lefeuvre, à un moment où je disais oui à tout et à tout le monde. J’étais fatiguée, mais on me proposait tellement de « tests » qui m’intéressaient, que je n’avais pas envie de m’arrêter pour faire une pause. Je ne sais pas ce que je voulais (me) prouver dans cette fuite en avant. Faire faire faire plutôt qu’être. En tous cas, j’ai réalisé au cours des séances que je tirais sur la corde. Je l’ai réalisé en « écoutant » mon corps. Et je me suis entraînée à être attentive à mes sensations corporelles, sans jugement, grâce à l’accompagnement de Catherine.

Catherine Lefeuvre vient de s’installer à Landerneau, en tant que sophrologue, au 3b rue du Dr Pouliquen. Elle est diplômée Sophrologue Praticienne, certifiée RNCP. Elle a notamment acquis de l’expérience en proposant des séances collectives de sophrologie dans une belle entreprise du coin, pendant la période de confinement, ce qui a été salutaire pour les salariés ne pouvant faire du télétravail.

Lorsque j’ai rencontré Catherine pour la première fois, j’ai tout de suite accroché à sa manière d’être : douce, gentille, bienveillante et passionnée par la sophrologie. Elle le dit elle-même, cette méthode psychocorporelle a transformé sa vie pour le mieux ! Notre première rencontre nous a permis de nous présenter, de m’expliquer ce qu’est la sophrologie et de commencer la pratique par une « Séance zéro » : très courte séance (3 minutes environ) qui permet de découvrir la sophrologie. Ce premier rendez-vous permet de « rassurer le cerveau ». Quant au mien, il se sentait plutôt à l’aise, habitué aux séances de méditation ou de yoga, autres pratiques corps-esprit déjà testés. La seule chose que je ne comprenais pas très bien, c’est lorsque Catherine m’a demandé en fin de séance, comment je me sentais. Je ne savais pas trop quoi lui répondre à part « Bien ».

Au rendez-vous suivant, la sophrologue m’a offert un petit carnet pour détailler par écrit mes « phénodescriptions », c'est-à-dire mes ressentis en fin de séance. « Bien » est une bonne réponse. Néanmoins, avec la pratique qui inclut cette étape de retranscription, je m’aperçois que « bien » a évolué et fait place à des descriptions plus fines de la perception que j’ai des sensations de mon corps et de mon environnement. Je m’aperçois également qu’il est difficile de ne pas coller une critique (le mental) sur une sensation. 

Au cours des séances suivantes, la durée des sessions de sophrologie s’est allongée. Ce qui est génial, c’est que la sophrologue enregistre la séance en format .mp3, qu’elle partage ensuite pour que je puisse y accéder « à volonté » entre deux rendez-vous. J’ai exploré avec Catherine le socle de base des « Relaxations Dynamiques », les 4 premiers niveaux (sur 12). Ce socle permet de se reconnecter à son corps en explorant ses schémas corporels, de pensées, émotionnels et ses valeurs, tout en les intégrant dans le passé, le présent et le futur. Ce que j’ai retenu, c’est que le cerveau ne fait aucune différence entre le futur, le passé, l’imaginaire et le réel. Je l’avais déjà appris avec Alexandra Langard, kinésiologue à Landerneau, et Catherine me l’a rappelé. Et ça, c’est FOU quand on y pense ! Cela donne des pistes d’amélioration si l’on vit avec des angoisses, des phobies, de la douleur chroniques, des insomnies, etc. Avec le bon accompagnement et du temps, il est possible de déjouer cela.

De sophronisation de base simple (point de départ de tout travail sophrologique) à base vivantielle (1ère technique clé de la sophrologie), Catherine a su m’accompagner avec confiance et simplicité. J’ai adoré nos rendez-vous hebdomadaires. J’en ressortais détendue et fatiguée (je réalisais que j’étais fatiguée, alors que j’étais une pile électrique en début de séance). A chaque fois que je réécoute un enregistrement de nos séances ou que je lis un article, une pensée qu’elle a posté sur Facebook ou Instagram, je ralentis, je prends le temps de savourer les mots. Sa voix est devenue un point d’ancrage pour moi, comme un réflexe pavlovien apaisant. 

J’ai arrêté les séances individuelles, car je n’ai pas de soucis particuliers en ce moment (JE TOUCHE DU BOIS HEIN !!!!!!!!!!!!!!!!!). Mais je testerai certainement un cycle de séances de groupe, pour entretenir l’effet « Pavlov » ou « Catherine Lefeuvre » comme on dit dans le Landerneau de la sophro. M E r C i  à elle !

La sophrologie est prise en charge par certaines mutuelles

06 52 32 84 07 | c.lefeuvre@sophro-landerneau.fr
3b rue du Dr Pouliquen, Landerneau